13 Août 2012

Les ballons captifs

Les ballons captifs permettent d’effectuer un profil vertical de mesures in situ avec la possibilité de surveillance quasi-continue de la surface inférieure de la troposphère libre ou la surveillance à des niveaux variables pré-sélectionnés (par exemple, inférieure à la base des nuages et à l'intérieur d’un nuage).

Le principe est de pouvoir effectuer des mesures en un ou plusieurs points de la chaîne qui relie un ballon profilé (pour sa stabilité au vent) sur une altitude fixe ou variable et sur une durée fonction du besoin de mesure et des conditions d’environnement rencontrées.

A la demande de la communauté scientifique, le CNES a repris ses travaux sur les ballons captifs : les différents missions intéressées par ce type de ballon sont les suivantes :

A partir d’une plateforme positionnée sous 5 km d’altitude, plusieurs types de mesures scientifiques peuvent être réalisés :

  • Physique des nuages
  • Dynamique et chimie de la couche limite
  • Qualité de l’air et pollution dans les grandes villes
  • Évolution de la teneur en gaz à effet de serre (cycle du CO2, émission de CH4 par le permafrost, émission de N2O par les activités agricoles, etc.)
  • Émissions de surface
  • Science des aérosols
  • Couplage océan-atmosphère
  • Validation par télédection

Il n'y a actuellement aucun autre moyen de réaliser la surveillance continue in situ de profils verticaux, incluant les cycles jour/nuit.

La technologie permettant de réaliser de grands ballons captifs est aujourd’hui disponible : matériaux innovants pour l’enveloppe, technologie à énergie solaire, TM/TC haut débit , etc.

De plus, de nombreux progrès ont été réalisés dans la mesure des aérosols, des particules et des espèces moléculaires atmosphériques ces dernières années.

Des capteurs compacts sont disponibles qui peuvent être combinés dans une nacelle multi-capteurs et opérés à partir d’un ballon captif.