24 Juillet 2008

Recherche spatiale : le rapport du CNES

Tous les 2 ans, le « rapport au COSPAR » du CNES est l’occasion de dresser le bilan de 2 années de recherches scientifiques spatiales. Remis aux participants de la 37e Assemblée du COSPAR qui s’est déroulée du 13 au 20 juillet derniers à Montréal, il est disponible en téléchargement (voir liens ci-dessous).
24 juillet 2008

Mobilisation des scientifiques

Le rapport au COSPAR du CNES. Crédit : CNES.
Le rapport au COSPAR du CNES. Crédit : CNES.

Les années 2006 et 2007 ont été particulièrement fécondes pour la recherche scientifique spatiale française. Les principaux résultats sont résumés dans le rapport d’une centaine de pages édité par le CNES et remis récemment au Comité pour la recherche spatiale (COSPAR).

« Un des événements marquants pour les sciences de l’Univers a été le lancement du satellite Corot en décembre 2006, confie Richard Bonneville, directeur-adjoint de la stratégie et des programmes du CNES. Les premiers résultats commencent à être publiés. De nombreuses étoiles ont été étudiées et plusieurs exoplanètes détectées. »

Les données provenant des sondes Mars Express et Venus Express, l’exploration de Saturne et de son satellite Titan par la mission Cassini-Huygens, la poursuite de l’exploitation des observatoires Soho (étude du Soleil), Cluster (étude de la magnétosphère), XMM-Newton (rayons X) et Integral (rayons gamma) ont fait travailler de très nombreuses équipes scientifiques. Enfin l’étude des grains cométaires rapportés par la capsule américaine Stardust a mobilisé une dizaine de laboratoires.

Moissons de résultats scientifiques

Les différents thèmes scientifiques qui utilisent la micropesanteur ont obtenu des résultats importants en utilisant l’ISS et les vols paraboliques de l’Airbus A300 Zéro G. Les effets de la suppression de la gravité sur le tonus musculaire et le système immunitaire ont été particulièrement étudiés. Des résultats ont été aussi publiés en biologie végétale et en sciences de la matière.
« Les disciplines des sciences de la Terre continuent à exploiter les données des satellites européens ou nationaux, s’enthousiasme Richard Bonneville. Par exemple, le satellite Calipso lancé en avril 2006, a rejoint l’A-train, une constellation de satellites qui étudie les effets des nuages et des aérosols sur le climat. » Le satellite météorologique polaire européen Metop, lancé en octobre de la même année, a emporté entre autres l’instrument français Iasi dédié aux mesures de température et d’humidité de l’atmosphère.
« La richesse de ce rapport souligne la grande diversité des résultats scientifiques recueillis par les équipes françaises lors d’expériences embarquées dans des moyens européens ou internationaux, et met en évidence à la fois la vitalité de notre communauté scientifique et le rôle majeur du CNES dans ces collaborations internationales », conclue Richard Bonneville.

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