8 Septembre 2015

Galileo : miroir, mon beau miroir...

8 sept 2015 - En fin de semaine, ces surfaces argentées ne refléteront plus que les étoiles. Mais à quel satellite appartiennent-elles ? Un indice : il va décoller de Kourou le 10 septembre à 23h08 (heure locale) à bord d'une fusée Soyouz.

Miroir, mon beau miroir... Non, cet ingénieur ne contemple pas son reflet, il contrôle avec attention l'assemblage des 9e et 10e satellites Galileo sur leur « distributeur », appelé couramment « dispenseur » (dispenser en anglais).

Le dispenseur, c'est la structure qui larguera, à 23 000 km d'altitude, les 2 satellites du futur GPS européen dans des directions opposées. Vérifier cet assemblage est donc crucial. Cette phase comporte des contrôles de compatibilité mécanique et électrique, parfois aussi la mise en marche des activateurs pyrotechniques.
Quant aux surfaces réfléchissantes visibles sur l'image, elles sont destinées à refroidir le satellite en renvoyant les rayons du soleil. Situées sur la face opposée des antennes émettrices des signaux Galileo, elles ne verront jamais la Terre, toujours tournées vers les étoiles. Les veinardes !

Le saviez-vous ?

A l'avenir, une autre version du « distributeur de satellites » injectera simultanément non pas 2 mais 4 satellites Galileo en orbite. Il permettra de lancer Galileo avec Ariane 5 en complément du lanceur Soyouz utilisé actuellement.

Intégration des 2 satellites fixés sur leur distributeur (dispenseur) sur l'étage supérieur Fregat de Soyouz, le 3 septembre 2015 au Centre spatial guyanais. L'ensemble sera ensuite hissé au sommet de la fusée.

galileo_constellation_gd.png

focus

Galileo est le système de navigation par satellite à couverture mondiale de l'Union européenne. A terme, il se composera de 30 satellites. Le CNES a fortement participé aux phases préparatoires à Galileo et à la définition des signaux utilisés. Un des 2 centres de contrôle pour la mise à poste des satellites (dite LEOP) se situe au CNES de Toulouse.

 

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